Lettre d’information de décembre 2012
Article mis en ligne le 17 décembre 2012
dernière modification le 18 décembre 2012

Actualités de Veille au grain

Sur VooTV le 16 novembre dernier, Louis BIGNAND, un de nos membres dijonnais actifs et administrateur, est allé représenter Veille au grain dans un débat sur les OGM où l’agriculteur Eugène KREMPP a rappelé que la Bourgogne étant garantie sans production OGM, si les élus prenaient la responsabilité d’un étiquetage « nourri avec des aliments bourguignons » le consommateur serait sûr de ne pas consommer d’OGM et cela doperait la consommation locale !!! L’émission est visualisable sur le site de VooTV (à partir de 13:00).

L’émission de radio Cultivons la vie continue sur RCF Parabole. La prochaine émission est la 8ème, avec comme invitée Geneviève CODOU-DAVID qui vient nous parler des OGM. Elle sera diffusée le jeudi 27 décembre à 11h15 et le dimanche suivant à 9h00.

Actualités bourguignonnes

En cette période de fête, cette brève résineuse est d’actualité !
La 6ème édition des « rendez-vous de la Noue » a eu lieu le 26 octobre 2012 à Dompierre-les-Ormes. La surexploitation du douglas y a été évoquée, qui se traduit par "de vastes coupes à blanc de plantations d’arbres immatures, laissant des sols tassés et dévastés par les gros engins d’abattage et de débardage."
Ceci est d’autant plus incohérent que "les bois français partent en Chine et reviennent en produits finis. C’est une réalité un peu cachée. Les flux officiels sont sous-estimés car ils ne tiennent pas compte de ce qui transite par l’Allemagne et la Belgique. La Chine est devenue le premier producteur de parquets. On ne fabrique en France que des parquets de très grande qualité."

Alors, oui, comme l’écrit le CESER : "chaque territoire détient des atouts spécifiques à valoriser pour asseoir son développement", mais pas n’importe quel développement…

OGM

Suites de l’étude de Gilles-Eric SERALINI

Sans surprise, l’EFSA (bien évidemment toujours exempte de conflits d’intérêts) a rejeté définitivement l’étude de Gilles-Eric SERALINI, arguant que « les lacunes importantes constatées dans la conception et la méthodologie » rendent injustifiable un réexamen de la toxicité du maïs NK603.
L’EFSA, qui ne fait "qu’appliquer" les règlements de la Commission européenne, laquelle Commission travaille actuellement à l’élaboration d’un nouveau règlement concernant les autorisations délivrées - ou non - pour les OGM. Ce nouveau règlement présente un défaut majeur : « il fait du concept d’équivalence en substance la clef de voute de l’évaluation des PGM et l’affaiblit. », ce que dénonce l’association Inf’OGM : « c’est un peu comme si un architecte déclarait deux bâtiments identiques au prétexte que le nombre de briques utilisées sont à peu près le même dans chaque cas.
L’EFSA a fêté ses dix ans en novembre ; plusieurs associations se sont réunies pour donner une conférence de presse à cette occasion, afin d’exprimer leur point de vue sur cette structure. Elles ont notamment mis en avant « tous les défauts de l’évaluation à la fois des OGM et des pesticides ».

Le gouvernement français est quant à lui toujours aligné sur la position de l’ANSES qui est de renforcer l’évaluation sur les effets à long terme de ce maïs. Le Ministre de l’Agriculture a même souhaité que la France devienne « le leader de l’agro-écologie » ! Nous espérons que la volonté politique suivra.

Le Sénat a de son côté adopté la proposition de loi qui vise à mieux protéger les lanceurs d’alerte sur des risques sanitaires ou environnementaux et à renforcer la déontologie des expertises scientifiques. Il est dommage cependant que ce texte ait été adopté avec si peu de voix d’avance (173 pour / 167 contre)…

Enfin, à l’Assemblée Nationale, la commission des affaires européennes, présidée par Danielle AUROI, a demandé à l’Europe une « mise à niveau du cadre juridique communautaire d’évaluation des risques, d’autorisation et de contrôle des OGM, portant notamment sur l’exigence de tests de toxicité à long terme. »

Cette étude continue de déchaîner les passions, les avis tranchés tombent comme des têtes, souvent manipulés voire concertés. Heureusement il se trouve aussi quelques scientifiques pour défendre le Professeur SERALINI et demander que les risques liés aux technologies soient pris au sérieux.

Ceux qui, parmi les scientifiques, décrient cette étude, sont soit pris dans des conflits d’intérêts évidents, soit en quelque sorte des "apprentis sorciers", ils cherchent à recréer la vie, à surpasser Dieu (pour ceux qui y croient). Jacques TESTART et Christian VELOT le décrivent très bien l’un et l’autre.

« La négation de la complexité du vivant : Les généticiens moléculaires se sont persuadés
que l’addition d’un gène par la transgénèse ne peut modifier l’être génétiquement modifié
que dans la fonction qu’on accorde à ce gène,
sans imaginer le déséquilibre induit dans d’autres fonctions cellulaires, dans l’organisme et dans ses relations au monde. »

Jacques TESTART, OGM / Monsanto : pourquoi il y a si peu d’études scientifiques sur le sujet


« Ces scientifiques porteurs du gène de l’intuition n’ont de connaissance de la génétique
que la génétique ‘à la bourrin’ de Monsanto : on ajoute un bout d’ADN dans un génome
et il fera ce qu’on attend de lui, sans interférer avec le reste du génome et de l’organisme...
Or, l’étude de Séralini, quoi qu’en pensent ses détracteurs
– qu’il s’agisse d’experts autoproclamés ou d’agences d’évaluation juges et parties qui ne veulent pas se désavouer –
montre pourtant une chute importante dans l’aliment OGM du taux de deux métabolites (acide caféique et acide férulique).
Il s’agit justement de composés secondaires de la voie métabolique
dans laquelle est impliquée l’enzyme codée par le transgène introduit dans ce maïs
(et dans 80 % des OGM cultivés à la surface de la planète !). »

Christian VELOT, L’enfumage de la thérapie génique ou du "gène tout-puissant"


Selon Dorothée BENOIT-BROWAEYS, Déléguée Générale de VivAgora, « si cette question de l’évaluation des OGM charrie tant de violence latente, c’est qu’elle n’est que la surface émergée d’un iceberg, celui des enjeux économiques, écologiques, éthiques, sociaux considérables ». Elle mesure combien « la culture du débat nous manque pour embrasser la profondeur des accords et désaccords sur les usages du vivant et leurs conséquences » et nous renvoie à l’excellent article Qui sème le doute récolte… dans lequel le Professeur Pierre-Henri GOUYON dissèque les intérêts des détracteurs de l’étude SERALINI à semer le doute plutôt qu’à instaurer un vrai débat…

Le moins qu’il soit possible de dire en tous les cas c’est que l’étude SERALINI a fait couler beaucoup d’encre (et de salive !) et qu’elle a divisé la communauté scientifique. L’association Inf’OGM souligne très justement d’ailleurs que dans cette « affaire », toutes les réactions se sont emballées trop vite – on est en droit de se demander même si l’expertise de l’EFSA n’a pas été elle aussi bien trop rapide ! – et que l’emballement n’est jamais bon conseiller.
Malgré le regret de n’avoir pas le temps adéquat pour faire un vrai travail de journalistes, tous ces journaux n’ont pas pu s’empêcher de publier, rapidement, des articles sur cette étude. Ce paradoxe nous pose question : l’impératif de publier rapidement est-il plus important que l’impératif de réaliser un travail journalistique correct ? […] Cet événement nous donne une belle image du monde dans lequel nous vivons... Un monde de vitesse, où tout le monde doit réagir à chaud, les politiques, les journalistes, les scientifiques... On ne prend pas le temps d’attendre, de se désembuer, de sortir du débat passionnel...

Nous marchons vraiment sur la tête parfois dans ce monde où tout va trop vite. Comme le dit Serge HALIMI dans cet excellent article du Monde Diplomatique, On n’a plus le temps : « Pour une part, ce manque de temps découle de l’apparition de technologies qui ont permis de… gagner du temps ! » CQFD

Et donc, puisque nous marchons sur la tête, il faut changer de système !

Comme le dit Mathieu CALAME : « parler des plantes génétiquement modifiées c’est parler du modèle agricole que nous voulons, et ce modèle est un choix de société ». De nombreuses sources prônent ce changement de système :
- ATTAC, dans un rapport conjoint ATTAC / Copernic Pour en finir avec la compétitivité ;
- Greenpeace : OGM-pesticides, un modèle agricole rétrograde ;
- le CGDD, qui n’est rien de moins que l’Etat puisqu’il s’agit du Commissariat Général au Développement Durable : « l’agroécologie n’est pas une approche utopique mais bien opérationnelle » ;
- même l’ADEME, qui estime qu’une agriculture dépendante du pétrole n’est pas une agriculture d’avenir.

Ailleurs dans le monde

Etats-Unis
Lors du vote du 6 novembre dernier, les américains votaient pour plusieurs points, en plus du choix de leur Président. Ainsi, les californiens ont décidé que les OGM ne seront pas étiquetés en Californie…
Monsanto pourrait bénéficier d’une garantie de 40 millions de dollars d’argent public EUROPEEN via la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement « au cas où les entreprises agricoles et des distributeurs qui se sont engagés à acheter des semences ou des produits agrochimiques à la firme ne pourraient pas payer »… Ce serait tout simplement SCANDALEUX !!!

Brésil
Heureusement, Monsanto subit aussi quelques revers en ce moment : la justice brésilienne l’a récemment condamné pour « publicité mensongère pour avoir affirmé que l’utilisation conjointe du soja RR et du Round up était bénéfique à la préservation de l’environnement ». De plus, le Brésil impose depuis 2004 de signaler la présence de plus de 1 % d’OGM dans un produit par un T dans un triangle jaune et le tribunal fédéral oblige désormais l’industrie agro-alimentaire à afficher le pourcentage d’OGM même s’il est inferieur à 1 %.

Pérou
Un moratoire de 10 ans sur l’importation de semences OGM vient d’être mis en place au Pérou !!!

Mexique
Monsanto et Pioneer (propriété de DuPont) ont demandé l’autorisation de planter du maïs à échelle commerciale au Mexique : plus de 2 500 000 ha au total !!! Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg en Amérique Latine (voir par exemple le cas de l’Argentine)… Une pétition existe à ce sujet.
Par ailleurs, la société Oxitec, largement appuyée par Syngenta, a commencé d’introduire des insectes génétiquement manipulés dans la nature (au Brésil notamment), qui doivent s’accoupler avec les espèces locales et engendrer des descendants non viables, contribuant ainsi à leur extinction progressive. Plusieurs ONG alertent sur ce sujet : « Si le plan de commercialisation de cette lutte contre les insectes nuisibles grâce au génie génétique est mis en œuvre, des millions d’insectes OGM seront introduits dans l’agriculture. Ces larves mortes transgéniques, présentes sur des olives, tomates, agrumes et choux, peuvent ainsi se retrouver dans notre cycle alimentaire. »

Pour finir

Nous vous recommandons d’écouter l’épisode de l’émission Terre à terre consacré aux OGM, avec, entre autres invités, Frédéric JACQUEMART, Président d’Inf’OGM, qui est venu en novembre pour nous parler des OGM cachés. Ces « OGM cachés » sont des plantes mutées qui « ont tout des OGM mais ne sont pas considérées comme tels par la réglementation européenne ». Le 26 novembre dernier s’est déroulé à Tours le procès de Faucheurs qui avaient détruit des tournesols mutés. Sur les 119 personnes qui avaient participé à cette action, seulement 3 ont été inculpées (dont une de l’Yonne). Par solidarité, 74 autres ont demandé à être jugées, ce que le juge a refusé. Tous les prévenus ont alors quitté la salle en guise de protestation. En quittant le tribunal, qui était pour eux un lieu de mise sur la place publique de leur débat, les Faucheurs ont voulu signifier que cette lutte n’a de sens pour eux que si elle est menée collectivement… un adverbe malheureusement en train de tomber en désuétude dans la société actuelle…

Nous vous signalons également la sortie d’un livre de Pierre SARTOR, Chercheur au CNRS, Hold-up sur le vivant, Ethique & manipulations , Editions Sang de la Terre - Le droit de savoir : "Sur un sujet complexe et mal connu du public, cet ouvrage nous propose une démonstration limpide, s’appuyant sur de nombreux exemples, pour nous convier à réagir et à faire preuve de lucidité."

Enfin, la pétition Nous avons plus besoin des abeilles que des OGM est toujours d’actualité, merci de continuer à la faire circuler autour de vous ! http://www.ogm-abeille.org/

Pesticides

Pesticides et OGM

Il n’est jamais inutile de le rappeler : la problématique des OGM est intimement liée à celle des pesticides, c’est d’ailleurs malheureusement pour cette raison que le Brésil, qui cultive tant d’OGM, est devenu le premier consommateur mondial de pesticides, devant les Etats-Unis, et que ses agriculteurs en souffrent de plus en plus. Greenpeace mène régulièrement des campagnes pour rappeler le lien à ce sujet, et a encore récemment manifesté à Bruxelles pour dénoncer les projets d’autorisation de culture d’OGM résistants aux désherbants en Europe, arguant du risque d’une augmentation de 800 % de l’utilisation du glyphosate au cours des 14 prochaines années.

« Vouloir contrôler la nature est une arrogante prétention,
née d’une biologie et d’une philosophie qui en sont encore à l’âge de Néandertal,
ou l’on pouvait croire la nature destinée à satisfaire le bon plaisir de l’homme.
Les concepts et les pratiques de l’entomologie appliquée reflètent cet âge de pierre de la science.
Le malheur est qu’une pensée si primitive dispose actuellement des moyens d’action les plus puissants
et que, orientant ses armes contre les insectes, elle les pointe aussi contre la terre. »

Rachel CARSON, Printemps silencieux, il y a 50 ans


Abeilles

Le Conseil d’Etat a rejeté le pourvoi de Syngenta suite à l’interdiction du Cruiser OSR sur colza et a ainsi renforcé la décision du Ministre de l’Agriculture. L’UNAF (Union Nationale des Apiculteurs Français), qui s’était constituée en défense aux côtés du Ministre, se félicite de cette décision.
Suite à une question du Sénateur Joël LABBE, le Ministre de l’Agriculture a déclaré que, dans un souci d’harmonisation des positions européennes, il n’y aurait pas de moratoire français sur les néonicotinoïdes tant qu’il ne disposerait pas des résultats de l’étude qu’il demande à l’EFSA de mener.

Eau

« Les pesticides sont la première cause de déclassement de l’état des rivières en France », déplore Martin GUESPEREAU, Directeur de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, qui déclare préférer la protection des captages à la dépollution de l’eau et rappelle que le coût de la dépollution est 2,5 fois supérieur à celui de la prévention, selon un rapport de 2010 de la cour des comptes. Dans ce même rapport la cour des comptes déplorait que les Agences de l’Eau dépensent 1,8 fois plus en actions curatives qu’en mesures préventives. Le géographe Alexandre BRUN rappelle pourtant que « la France avait montré l’exemple en instaurant une gestion de l‘eau par bassin dès 1964. C’est elle qui a inspiré à la Commission européenne la Directive cadre sur l’eau. Le problème, c’est que celle-ci a fixé des obligations de résultats. Depuis, la France est dépassée. Et menacée de condamnation. »

Faut-il le rappeler, on ne peut pas vivre sans eau, et pourtant nous courons le risque de nous empoisonner à chaque fois que nous buvons, des habitants du Sénonais en ont d’ailleurs fait les frais récemment ! La Cour de cassation a récemment rappelé que « l’eau potable doit être propre à la consommation » et que les collectivités gestionnaires du service des eaux ont dans ce cadre-là une obligation de résultat. Il ne s’agit donc pas de savoir si une commune a fait tout son possible pour délivrer une eau potable, il faut que cette eau soit effectivement potable.

Alternatives aux pesticides

- Quelques fiches techniques qui concernent différents auxiliaires naturellement présents au jardin
- Le site de l’association Jardins par nature, qui vise à « transmettre des connaissances pratiques sur le jardinage 100 % naturel, la permaculture et la nature »
- Lancement du site gouvernemental EcophytoPIC destiné à « réunir les références et connaissances disponibles sur le sujet de la Protection Intégrée des Cultures (PIC) afin d’y sensibiliser les professionnels du secteur agricole et de faire évoluer les pratiques vers une réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. »
- Jardiniers résistants : un exemple de "révolution tranquille"
- La semaine pour les alternatives aux pesticides 2013 sera là plus vite qu’on ne le pense !

« Une société démocratique doit-elle se laisser dicter sa loi par les experts
– ces « hommes compétents qui se trompent en suivant les règles » (Paul Valéry) –
pour évaluer la dangerosité des clones pesticides brevetés (ou tout autre problème) ?
Pas besoin d’expert pour se rendre compte que nous courons au désastre.
Des clones, alors que la diversité biologique cultivée est à l’agonie.
Des clones pesticides qui permettent d’éviter les tests coûteux imposés aux agrotoxiques chimiques
et nous enfoncent dans l’addiction à des poisons qui créent leur propre marché
et l’élargissent constamment car les ravageurs et les pathogènes les contournent inévitablement.
Des clones pesticides brevetés qui confient notre avenir biologique aux fabricants de produits en “cide”,
aux fabricants de mort. »

Jean-Pierre BERLAN, OGM ou la science contre la démocratie


Agriculture bio, alimentation

Doubler la surface bio d’ici 2017

C’est l’objectif affiché du Ministre de l’Agriculture Stéphane LE FOLL, qui a rappelé son « engagement à maintenir les aides » aux agriculteurs engagés en production biologique et à ceux qui souhaitent convertir leur exploitation. Encore une fois, pourvu que les objectifs ne restent pas des vœux pieux…

Ce serait d’autant plus important d’atteindre un jour tous les objectifs visés en bio que même les Agences de l’Eau misent sur la bio pour que la qualité des eaux cesse de se dégrader : « Nous travaillons aussi avec les collectivités : elles peuvent en effet acheter des terrains et les mettre dans un mode de gestion plus protecteur de la ressource, avec des agricultures moins impactantes comme le bio » (le directeur de l’agence RMC).

Dans une interview très pertinente, l’agronome Jacques CAPLAT se dit d’ailleurs « sceptique et déçu » de la politique du gouvernement actuel et estime qu’« il faudrait dès aujourd’hui consacrer 20 % de la recherche et des moyens d’accompagnement à l’agriculture bio ». Avec 3 % des chercheurs de l’INRA qui travaillent sur cette thématique, on est loin du compte…

Non, le bio n’est pas une utopie !

Régulièrement l’agriculture bio est critiquée dans les médias et il faut toujours rappeler les preuves qui montrent qu’elle est, et reste, une agriculture d’avenir. François VEILLERETTE l’explique à nouveau dans le Nouvel Observateur.

Ce n’est pas une utopie, la Via Campesina l’a rappelé lors de la Déclaration de Surin de la première rencontre mondiale de l’agroécologie et des semences paysannes le 11 novembre dernier :
- l’agriculture à petite échelle peut nourrir – et nourrit déjà – l’humanité, et elle peut résoudre la crise alimentaire par l’agroécologie et la biodiversité ;
- l’agroécologie aide à répondre à la crise écologique ;
- l’agroécologie défend le bien commun et le collectif.

Les familles des supporteurs de l’alimentation génétiquement modifiée mangent-elles bio ?

Cette information est difficile à vérifier mais plusieurs articles sur internet font échos de cette hypothèse, notamment concernant Mitt Romney, le Président Obama et les anciens Présidents George W. Bush et Bill Clinton.

Les petits reporters de la bio

Jeu concours du 15 novembre 2012 au 30 mars 2013 inclus : bioconsomacteurs.org et leblogdelabio.com

Alimentation : qui empoche quoi quand on passe à la caisse

L’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires vient de publier un rapport dans lequel le consommateur peut lire que seulement 7,6 % du prix de ses achats en moyenne reviennent aux agriculteurs… Le moins qui puisse être dit c’est qu’il reste des progrès à faire !!!

Pour inspirer vos menus

- Les légumes d’antan
- Le blog de Cléa
- « Je sais cuisiner mes ingrédients bio préférés ! »
- Ustensiles de cuisine sains et durables

Le gaspillage alimentaire

- Lancement d’opérations pilotes pour lutter contre le gaspillage alimentaire

- Web-série : épisode I sur le gaspillage alimentaire
- Ça bouge en Bourgogne : en Côte d’Or et à Louhans !
- Revue de presse de la FNE
- Contre le gaspillage alimentaire, l’UE mise sur l’information

Pour FNE, en Europe, le Royaume-Uni est l’exemple à suivre. A la fin des années 2000, le gouvernement a fait de la lutte contre le gaspillage alimentaire une cause nationale. « Leur approche était avant tout économique. Les autorités ont mis en avant son coût, estimé à 12 milliards de livres sterling par an et ont organisé une importante campagne de communication à destination des citoyens »

Retrouvez cette lettre en intégralité

Lettre d’information de décembre 2012


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