Mathieu CALAME est à la tête de La Fondation pour le Progrès de l’Homme. La FPH a financé la récente étude sur les OGM de Gilles-Eric SERALINI.
Monsieur Calame, on vous présente comme « expert des problématiques agricoles et alimentaires », « spécialiste de l’agriculture de proximité et durable », cela vous paraît-il décrire correctement vos champs de compétences ?
J’avoue que je n’aime guère le terme d’expert. Trop souvent l’expertise est utilisée pour se substituer au débat politique et non pour l’informer. J’ai appris un métier : ingénieur agronome, et je l’ai combiné avec ma passion, l’histoire. C’est donc naturellement que je me suis forgé une analyse et une opinion sur les systèmes agricoles et alimentaires. Ces systèmes combinent des dimensions techniques, mais aussi écologiques et sociales, ce dernier terme devant être entendu au sens large : historique, économique, symbolique. Ils sont donc au cœur de la vie de la communauté et de son territoire...
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